Dérèglement climatique, pollution plastique, canicule marine qui accélère le remplacement des espèces, érosion de la biodiversité, forte pression démographique, la Méditerranée est sous pression. Pour répondre à ces défis, la Région Sud, qui a l’ambition de préserver le milieu marin tout en maintenant les activités humaines, crée le Parlement de la mer. Provence-Alpes-Côte d’Azur est reconnue comme une grande région maritime grâce à la qualité de son patrimoine naturel et culturel remarquable et au dynamisme de son économie maritime. Si la Méditerranée reste soumise au changement climatique, elle représente de formidables opportunités de création de valeur et d’emplois.
Un contexte qui évolue
La Région Sud a été la première Région française à créer une instance de dialogue au sein du Conseil consultatif de la mer. En novembre 2016, l’Assemblée maritime pour la croissance régionale et l’environnement (AMCRE) succédait à cette instance. Enfin, en juin 2019, un " Plan mer et littoral " a été adopté qui a permis de disposer d’une feuille de route ambitieuse. A ce jour, 90% des actions de ce plan ont été adoptées.
Or, depuis 2019, le contexte a évolué. La France a exprimé son ambition de développer l’économie maritime visant, pour 2030, la création de 600 000 emplois et le doublement de la production de valeur passant de 75 à 150 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Par ailleurs, le Plan climat de la Région Sud a défini un nouveau cadre d’action avec une priorité donnée à la mer.
Pour saisir ces opportunités et aller plus loin, la Région Sud a créé le Parlement de la mer lors de la séance plénière du 29 avril dernier. Cette instance est un nouvel espace de dialogue à la gouvernance simplifiée. Avec une toute nouvelle approche par filière en lien avec les acteurs de la mer comme le nautisme, la pêche, le transport ou la réparation navale. Elle comprend également la formation ou la sensibilisation du grand public aux milieux marins.